Innovation sociale. Une croissance « bleue » par la coopération et la solidarité

Le pilier économique : priorité à la prospérité au sein de la communauté

En tant que région septentrionale rurale et isolée, la Basse-Côte-Nord fait face à de nombreux défis sociaux et économiques. Développer une bioéconomie régionale requiert un solide leadership local, des modèles commerciaux favorables et des partenariats mondiaux forts. Assurer une exploitation durable et rentable des ressources locales est un des objectifs principaux de la coopérative au sein de ses efforts pour construire un biosecteur local et favoriser le développement économique de la région. Ce modèle économique cible le développement efficace et responsable de produits pharmaceutiques, cosmétiques et agroalimentaires de haute valeur, capables d’assurer des bénéfices et une rentabilité à long terme pour la région ainsi que pour les membres et partenaires de la coopérative. Celle-ci a d’ailleurs créé « 51e parallèle », une marque de produits alimentaires, et est actuellement en train de créer une autre marque de produits cosmétiques. Ces marques offrent d’importants bénéfices à ses membres. Par son approche globale centrée sur des questions sociales et environnementales, la coopérative cherche à assurer sa durabilité et sa rentabilité. Des initiatives sociales ont un impact sur le comportement des consommateurs et la performance des employés, tandis que des initiatives environnementales telles l’efficacité énergétique et l’atténuation de la pollution peuvent avoir un impact direct sur la réduction des déchets.

Sheila Downer

Northern Liaison at Office of Public Engagement, Memorial University (Canada).

Kimberly Buffitt

Présidente de la Coopérative de solidarité des bioproduits de la Basse Côte-Nord (Canada).

Ajouter un commentaire