L’aquaculture a été souvent au cœur des discussions lors des Monaco Blue Initiative. Pensez-vous que le modèle proposé permettra de nourrir la planète tout en préservant les zones côtières qui seront affectées ?
L’aquaculture est un sujet d’importance alors même qu’aujourd’hui plus d’un milliard de personnes trouvent leur apport journalier en protéines dans les produits de la mer. La demande émanant des pays industrialisés ne fait que croître et avec elle la production aquacole, tandis que les captures de poissons sauvages sont relativement stables. Rappelons d’ailleurs que, depuis 2014, l’apport de l’aquaculture dans l’offre de poisson dépasse celui de la pêche. Si l’aquaculture peut représenter une réponse à une demande croissante, celle-ci doit être mesurée et contrôlée afin de ne pas engendrer de situation négative. Lors de la dernière Monaco Blue Initiative a été mise en évidence la possibilité d’allier production aquacole, conservation des espèces et aires marines protégées. L’aquaculture durable est possible, pour autant que nous nous assurions que toutes les mesures de préservation soient bien intégrées et les populations locales impliquées.
Ajouter un commentaire