Monaco : la passion des mers

Vous œuvrez activement pour le développement des aires marines protégées (AMP). Ne craignez-vous pas que le coût de la préservation de ces espaces en limite le nombre, notamment pour les pays en voie de développement ?

C’est en créant des mécanismes financiers novateurs comme le fond environnemental pour les aires marines protégées que nous assurerons le renforcement des AMP existantes et le développement de nouvelles, prioritairement dans les pays en voie de développement. Aujourd’hui, les acteurs locaux sont conscients du bienfait de ces AMP et nous devons les accompagner dans la durée. Ce fonds environnemental doit permettre de maintenir les écosystèmes en bonne santé et ainsi générer des activités économiques comme la pêche ou le tourisme écoresponsable. Effectivement, les coûts de gestion récurrents d’une AMP sont élevés, mais il faut les envisager au même titre que les activités essentielles de surveillance des écosystèmes ou encore d’aménagement des sites. Enfin, rendons-nous à l’évidence, le coût de l’inaction serait certainement bien plus élevé à long terme.

S.A.S. le prince Albert II de Monaco

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