Monaco : la passion des mers

BioMarine a lancé cette année un consortium de PME pour développer des bioplastiques à partir d’ingrédients marins biodégradables dans l’eau. Votre Fondation s’est elle-même beaucoup impliquée dans la lutte contre la pollution des océans. Quel message faut-il envoyer aux consommateurs et à la grande distribution ?

Les chiffres sont alarmants, chacun doit en prendre la mesure afin d’agir concrètement à son niveau. Entre 8 et 10 millions de tonnes de plastique sont déversées chaque année dans l’océan, dont plus de 60 % sont des emballages à usage unique. La plupart des bioplastiques sont encore peu recyclés et ne sont dégradables que sous certaines conditions industrielles. Des consommateurs à la grande distribution, chacun semble attendre le changement de l’autre. Or il faut agir vite, trouver des alternatives durables au plastique par l’emploi de matériaux plus écologiques, dégradables en conditions domestiques, issus de filières de production ayant un impact réduit sur l’environnement. Il faut changer nos modes de consommation en refusant les plastiques à usage unique tout en faisant évoluer nos comportements vers le réemploi des matériaux, ou l’utilisation de produits alternatifs plus durables et écologiques. Nous devons être les moteurs de ce changement. L’industrie et la grande distribution doivent développer ces alternatives, les mettre à disposition des consommateurs pour que la boucle soit la plus vertueuse possible. L’autre enjeu crucial est de limiter l’arrivée des plastiques dans l’océan, où ils représentent un danger pour la faune et la flore. Nous ne pouvons nous permettre d’attendre.

S.A.S. le prince Albert II de Monaco

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