Les océans, l’eldorado économique de demain ?

L’eldorado marin : substitut ou complément de l’eldorado terrestre ?

L’aspect financier, souligné par l’adjectif « économique », utilisé dans l’expression de « zone économique exclusive » (ZEE), est la notion cardinale de toute réflexion contemporaine sur l’océan. On est en droit de se demander pour quelle raison elle a été préférée à toute autre, par exemple « zone stratégique exclusive », « zone commerciale exclusive » ou « zone militaire exclusive ».

Il est logique de penser qu’à l’immensité de l’océan mondial (360 millions de kilomètres carrés, soit 71 % de la surface du globe et surtout 1320 millions de kilomètres cubes d’eau) doit correspondre une immensité de ressources disponibles, tant dans le domaine du vivant que dans le domaine des matières inertes. Le XXe siècle avait représenté une étape fondamentale, car la frontière entre le continent et l’océan a été franchie par une première ressource énergétique : les hydrocarbures.

André Louchet

Professeur émérite de géographie à l’université de Paris-Sorbonne, auteur notamment de La planète océane (Éd. Armand Colin) et de l’Atlas des mers et océans (Éd. Autrement).

Ajouter un commentaire