Les océans, l’eldorado économique de demain ?

Une révolution des sciences pures

L’année 1968 marque une date essentielle. À la suite des travaux de Wegener (Die Entstehung der Kontinente und Ozeane, 1915, théorie de la « dérive des continents »), puis de R. S. Dietz (1961) et H. H. Hess (1962, théorie de l’expansion océanique), il revient à F. Vine & D. Matthews (1963) puis à X. Le Pichon (1968) de pouvoir restituer la chronologie de l’ouverture océanique (théorie de la tectonique des plaques), confirmant par là – tout en la modifiant – la théorie révolutionnaire de Wegener. L’océan apparaît ainsi comme la partie la plus jeune de l’écorce terrestre, s’agrandissant à partir des dorsales médio-océaniques dites zones d’accrétion (3 kilomètres carrés par an). Les fonds marins fournissent la clé de la compréhension générale de l’architecture de la planète.

André Louchet

Professeur émérite de géographie à l’université de Paris-Sorbonne, auteur notamment de La planète océane (Éd. Armand Colin) et de l’Atlas des mers et océans (Éd. Autrement).

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